Pour m'aider

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À l'école

L’école se passe bien pour la plus part des enfants, même prématurés. Comme nous l’avons déjà souligné, toutes les difficultés éventuelles ne sont pas à mettre sur le compte de la naissance. Ces difficultés diminuent le plus souvent avec des aides rééducatives spécifiques.

Entre 3 et 12 ans, il arrive cependant que l’enfant ait besoin d’une aide bien plus importante qu’une rééducation simple. Il est alors orienté vers des services pluridisciplinaires où il reçoit des aides adaptées à ses besoins, d’une façon relativement intensives et qui durent plusieurs années (centres de réadaptation en Belgique : voir l’exemple du CRA VIVA sur le site de l’AIGS). L’idée est de lui permettre de compenser des déficiences et de s’adapter à un environnement trop complexe pour lui.

Dans certains cas, cela ne suffit pas et il est alors orienté vers une classe d’enseignement spécial. Ce type d’orientation scolaire est trop fréquent en Belgique, en France, en Allemagne ou en Suisse, nettement moins dans les pays nordiques, anglo-saxons et même en Italie. N’allez pas trop vite pour permettre l’orientation de votre enfant vers ce type de classes. Malgré toutes les bonnes volontés, cela reste un endroit où les enfants sont protégés, mais aussi marginalisés. Il faut donc réserver ces endroits aux enfants qui en ont vraiment besoin.

Il arrive dans des cas extrêmement rares que l’enfant doive être orienté vers une structure résidentielle pour être protégé et recevoir une éducation, des soins et des stimulations très spécifiques (services d’accueil de jour).

Rappelons encore une fois que plus l’enfant grandit et plus il bénéficie d’expériences de vie et moins le facteur prématurité entre en ligne de compte pour expliquer d’éventuelles difficultés adaptatives.

Mais, surtout, n’hésitez pas à contacter un réseau de personnes bienveillantes autour de vous. Voici à ce sujet deux TEMOIGNAGES, celui de Claudine et celui de Caroline.