À l'école
Les bébés nés jusqu'à la 32ème semaine de grossesse et qui pèsent moins de 1500 gr sont considérés comme grands prématurés et présentent un risque important de complications. Les bébés de très faible poids de naissance (TFPN = <1500 g et cela peut donc concerner les retards de croissance intra-utérine), représentent environ 1 % des naissances.
Le taux de mortalité des bébés de TFPN a diminué ces dernières années. Dès lors, on se préoccupe de plus en plus de leur devenir. Une petite proportion (10 à 15 %) d’entre eux naît avec de graves handicaps neurosensoriels comme la cécité, la surdité ou la paralysie cérébrale, et 30 à 60 % présentent en grandissant des déficits cognitifs, des difficultés d'apprentissage et des troubles du langage. Les enfants de TFPN manifestent également une variété de problèmes de comportement, comme un trouble déficitaire de l'attention, une hyperactivité, une timidité excessive et des problèmes sociaux. Environ 29 % des enfants et adolescents de TFPN présentent au moins un problème de santé mentale. En fait, les enfants de TFPN sont par exemple deux fois plus susceptibles que les enfants nés à terme de développer un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et un trouble du spectre de l'autisme.
C’est logique puisqu’un enfant prématuré est un enfant immature de différents points de vue, mais également du point de vue cérébral. Une grossesse de 9 mois permet une maturation optimale et la mise en place d’un équipement neurosensoriel suffisant pour affronter la vie avec l’aide des parents. Depuis près de 20 ans, des études en imagerie médicale montrent que le bébé prématuré a un volume cérébral réduit à âge équivalent par rapport à un bébé né à terme.
C’est logique puisqu’un enfant prématuré est un enfant immature de différents points de vue, mais également du point de vue cérébral. Une grossesse de 9 mois permet une maturation optimale et la mise en place d’un équipement neurosensoriel suffisant pour affronter la vie avec l’aide des parents. Depuis près de 20 ans, des études en imagerie médicale montrent que le bébé prématuré a un volume cérébral réduit à âge équivalent par rapport à un bébé né à terme.
C’est pour ça qu’on dit qu’une prématurité n’est jamais anodine et que des risques de difficultés de vie existent, même si tous les enfants ne sont pas égaux devant ces risques. Par exemple,
- Les troubles cognitifs (dyslexie par exemple) concernent 31 % des enfants nés prématurément.
- Les troubles moteurs concernent 14 %.
- 11 % des enfants nés avant 33 semaines ont au moins un trouble sévère et 29% ont au moins un trouble modéré.
Nous allons passer en revue ces risques dans plusieurs domaines, à différentes tranches d’âge et selon le degré de prématurité.